Voyage au pays du coton...

Un WE bien Pamukkale !

C'est l'une des visites que je voulais absolument faire pendant l'année...
Ça s'est organisé toujours à l'arrache et le vendredi soir, une bande de huit jeunes gens assoiffés d'aventures s'en allaient pour une douzaine d'heures de bus à destination du désert blanc...
Pamukkale, c'est une ville de l'intérieur de la Turquie très touristique (j'ai rarement pu parler autant anglais avec des turcs en dehors d'Istanbul) qui abrite des falaises de calcaire et des sources d'eau chaude. Ce phénomène est franchement troublant. Ces falaises donnent la vision des montagnes grenobloises l'hiver, alors que c'est une surface solide en réalité avec même un sol très sablonneux aux niveaux des plans d'eaux. La petite vidéo montre une panoramique de la magie de l'endroit. Si le début de la vidéo peut faire croire que l'endroit est resté désertique, regardez bien jusqu'à la fin pour y découvrir des touristes russes comme vous ne les avez jamais vu...

Mais Pamukkale, c'est aussi un réservoir d'histoire !! Lorsque l'on arrive en haut des falaises, on peut apercevoir des ruines de l'Empire Romain, mais aussi une Agora ou encore un magnifique théâtre pouvant accueillir jusqu'à 12 000 spectateurs. Des représentations ont d'ailleurs toujours lieu dans cette enceinte et oui le saviez-vous ?

Nouvelle nuit dans un hôtel sympatoche et pas très cher, c'est trop bon pour ça ici puis nous partîmes en direction de Denizli sans aucun programme, où le vent nous portera et là encore, que des pures rencontres. Ça commence par un grand hôtel qui nous accueille en pleine réception familiale, nous offre le thé, on prend des photos avec la famille etc. alors qu'à la base on s'était juste planté de chemin. Puis on rencontre des jeunes turcs qui squattaient sur des vestiges, rebelote pour la photo. On part enfin à la visite d'une grotte. Au retour, on croise des jeunes turcs qui reviennent vers Denizli avec leur camionnette. On embarque dans le coffre avec toute l'ambiance que ça peut donner et là ça devient royal, ils nous ramènent donc, nous achètent du raison trop bon pour la route, puis nous invitent carrément dans un resto pour de la moussaka avec du poulet agrémenté de son riz, délicieux ! D'ailleurs, le patron du restaurant pensait en se basant peut-être sur ma barbe réjouissante que j'étais iranien..., un autre étudiant m'a trouvé une ressemblance avec M. Pokora, celui qui me trouve une ressemblance gagne son carambar !!
Bref une journée parfaite, enfin presque, le soir a été beaucoup moins enthousiasmant...

"Métro" relou le retour en bus...

Il est 8h quand nous arrivons à Istanbul après 12 heures passées dans un bus en compagnie d'un bizuteur expérimenté...
En fait tout commence par une erreur de l'agence de bus Métro, "coach of the year 2002" laisse moi rire, sur nos billets de retour. Forcément on gueule, forcément ça s'emballe, forcément ça fait partir le bus en retard de 30 min rien que pour nos beaux yeux énervés...
Ensuite, le mec qui s'occupe du service nous a pas lâchés de toute la nuit, notamment, Thibaud, un gars que j'ai rencontré là-bas, qui lui, a pris cher. le gars lui a pris son sac de bouffe pour se restaurer, il nous réveillait à chaque pause, avec lumière dans la tronche et pinçage de lèvres pour Thib' si ça suffisait pas...Toujours à poser des questions, toujours dans nos pattes, le cauchemar ce mec pendant douze heures. J'exagère même pas car même lorsqu'il lui prenait la bonne idée de dormir un peu, il nous faisait encore galérer par...l'odeur de ses pieds ! Sans être méchant, il puait des pieds autant qu'il était chiant, un truc à péter un plomb...D'où notre slogan le lendemain matin, "métro relou le bus"...